MAEL

résidences

36Arles // RÉSIDENCE ET EXPOSITION
Février 2018 // ARLES

10 jours de résidence au 36Arles ponctuée par une exposition de sortie de résidence avec présentation de créations réalisées en amont. 10 jours entre dessin, peinture, observation et intervention en milieu scolaire. Je remercie Natalie Victor-Retali pour son accueil chaleureux.

Créations en amont : les Métamorphes

J’ouvre une parenthèse, celle de l’intime et me laisse transporter par l’inattendu.
Les gestes du dessin et de la gravure sont au commencement de ma peinture. Ils lui donnent la direction.
A ceux-ci s’ajoutent de nouvelles formes, les Métamorphes.
Leur capacité de transformation leur est propre. Sans cesse en mutation, le Métamorphe apparaît sous divers aspects, partie de corps humain, animal ou encore paysage…

Une histoire au féminin….

Gouaches, dessins et gravures interagissent et sont aujourd’hui indissociables dans mon univers.

 

Dessins de résidences

la pierre, le végétal, les salins

Projet B2 // Résidence Dessin
mai-juin 2017 // Clisson

 

Le projet « B2 » proposait un lieu de résidence pour des projets d’écriture, de créations littéraire, artistique, scientifique ou de recherche, dans un environnement paisible à Clisson (Loire-Atlantique).

Clisson est une petite ville traversée par deux rivières : la Sèvre et la Moine.
J’y suis allée chercher le calme et un certain isolement. Deux semaines en immersion dédiées au dessin.
Je ne connaissais pas la ville et ses environs. Mon séjour fut naturellement rythmé par des séances de croquis en extérieur et du dessin à l’atelier d’après croquis et photos.

 

Une première image

Au cœur du village se trouve un immense saule pleureur surmonté d’un château.
Cette image est je pense le point de départ (et la synthèse) de ce qu’allait être le rendu du travail de la résidence. Nature et architecture ne font qu’un et prennent la forme onirique « d’un château chevelu ou barbu ».

En parallèle au bâti néoclassique d’inspiration italienne, se dresse le château de Clisson.
Édifié par la puissante famille de Clisson à partir du XIIe siècle, il est incendié pendant la guerre de Vendée (1793-1796). Aujourd’hui, ce site offre encore de nombreux exemples d’architecture défensive.
Je n’ai pas su résister, ni cherché à résister, à l’attirance de ce lieu. Vu de l’extérieur, il est dominant, encore défensif, il regarde loin devant. De l’intérieur, c’est la fragilité qui l’emporte, les vestiges d’après les combats, les ravages du feu, les cris des vendéens du fond du puits.

 

La dernière image

La centrale à béton (1960) de Trentemoult découverte à Rezé près de Nantes et je bouclais ma série !
Ce site a été investi par un artiste suisse Romain Signer. Son œuvre a tout de suite attirée mon attention. Un pendule de 7 mètres de long s’accroche au bâtiment. Cette horloge sans aiguille, marque la lente déchéance du bâtiment, la course inéluctable des êtres et des choses vers leur disparition.
J’ai gardé du site l’image de la centrale et de son caractère imposant même si vouée à disparaître. Comme le château, elle eut ses heures de gloire et comme lui, elle garde les traces d’un temps révolu.

 

Artifices et nature

Les bords de Sèvre ont été aménagés par le sculpteur François-Frédéric Lemot entre 1805 et 1827.
Dans le bois de la Garenne Lemot, il crée une suite d’espaces évoquant l’antique Paradis perdu, le Moyen Âge et l’Histoire. Il fait s’élever une maison de style rustique à l’italienne, une villa néoclassique et des « fabriques » ornementales… (voir https://grand-patrimoine.loire-atlantique.fr)

Les dessins intitulés Diane, Héloïse, Les rochers Rousseau et Delille sont directement inspirés de ces aménagements.

 

Je remercie chaleureusement Jean-Paul et Brigitte Borleteau pour leur accueil à Clisson ainsi que Catherine et Bruno.